S’inquiéter

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Est-il possible de s’inquiéter et d’aimer en même temps? Est-ce que parfois, nous nous inquiétons pour ceux que nous aimons pensant que c’est notre façon d’aimer ou que cela fait partie des actions qui prouvent que nous les aimons?

Est-ce que le fait de s’inquiéter est aussi une façon de contrôler ou de tenter de contrôler une situation? Comme par exemple lorsque nous sommes nerveux pour une entrevue et que nous nous inquiétons des jours à l’avance, imaginant toutes sortes de scénarios?

Ou est-ce que l’inquiétude passe pour de la concentration? Si nous nous inquiétons, nous portons attention à quelque chose ou quelqu’un, ce qui peut signifier que cette chose ou personne est importante à nos yeux.

Dans tous les cas, l’intention est claire. Cependant, l’inquiétude implique que nous donnons notre énergie à une peur, que nous utilisons notre pouvoir de visualisation pour imaginer un avenir qui ne nous est pas agréable.

Faites l’exercice. Essayez d’aimer la personne, de vraiment vous concentrer sur ce que vous aimez, ses talents, ses qualités etc…et d’avoir peur en même temps. Vraiment en même temps. Est-ce possible? Même chose pour contrôler et s’inquiéter ou se concentrer (sans peur) et s’inquiéter. Est-ce possible?

Quelques citations:

Le tourment des hommes ne vient pas des choses, mais des idées qu’ils ont des choses. Epictète

Changer de souci fait autant de bien que de prendre des vacances. David Llyod George

L’inquiétude, c’est une théorie que l’on se fait. Réjean Bonenfant & Louis Jacob

S’inquiéter n’enlève rien aux soucis de demain mais diminue nos forces d’aujourd’hui.

Je vous propose plutôt de porter votre attention sur ce que vous aimez chez quelqu’un. Ça vous fera du bien et c’est une bien plus agréable façon de les aimer et de les aider en pensée. Si vous voulez contrôler davantage une situation, étudiez-la, informez-vous, faites le tour de la question et préparez-vous. Même chose pour la concentration, donnez votre attention aux côtés positifs, à votre préparation, à votre intuition, vos forces, votre passion ou intérêt pour le sujet ou l’importance que ça a pour vous et pourquoi. Lorsque nous sommes plus légers dans nos pensées et par conséquent, nos émotions, nous contribuons à notre bien-être immédiatement et à celui des autres puisque c’est contagieux!:)

Val. 🙂

Philosophie du yoga et la loi de l’attraction

bow-598118_1280Aujourd’hui, lors du thème de philosophie pendant le cours de yoga, j’ai compris comment le concept du karma (action) rejoignait la loi de l’attraction.

Dans la philosophie, notre état d’être est lumière (purusha) ou klesha (peurs ou causes de souffrances) et donne naissance à une action ou des gestes (karma) qui portent fruits (phala). Ces fruits laissent des empreintes ou traces (ashaya) qui à leur tour créent des habitudes ou conditionnements (samskara) qui eux-mêmes poussent à l’action ou à poser des gestes qui portent fruits etc…Le cycle continue. Voilà pourquoi, si on veut vraiment simplifier les choses, le positif engendre le positif (ou l’impression « d’attirer » le positif) et le négatif, le négatif. C’est aussi la raison pour laquelle si le cycle ne nous est pas bénéfique, la façon la plus efficace de changer les choses est d’agir sur l’état d’être et non d’essayer d’influencer nos habitudes, les traces laissées par les fruits, les fruits ou même encore nos actions. Bien sûr que de changer nos habitudes peut être utile mais ça demande plus d’effort (comme être un peu à contre-courant) que de partir directement de l’émotion qui est à la base (source) et imprègne tout.

Plus nous sommes lumière, plus notre mental y voit clair et notre coeur est léger, plus tout ce qui suit (actions, fruits, traces, habitudes) sera empreint de lumière et de légèreté.

 

Ce même concept m’a été expliqué en ce qui a trait à la loi de l’attraction par trois verbes: être, faire et avoir. Notre état émotionnel donne naissance à des actions qui à leur tour créent notre environnement ou ce que nous avons sous les yeux, ce que nous observons. Vouloir changer ces circonstances est plus difficile que de changer nos actions certes, mais modifier ces dernières demande aussi plus d’effort que de travailler sur l’émotion de départ; notre état d’être.

 

Percevoir le monde avec un esprit clair et un coeur léger semble être la clé ou tout du moins réaliser que notre perception est un bien bel instrument l’est. Nous sommes donc compositeurs et interprètes de nos vibrations quotidiennes. Jouerons-nous du purusha ou du klesha?:)

 

Val.


L’effort juste

 

balance-15712_1280Ma prof de yoga, ma belle amie Lily, nous a donné son petit thème de philosophie hier matin. Je l’ai entendu plusieurs fois. En fait, il y a bien des choses que j’entends plusieurs fois et bien évidemment, on n’entend pas toujours la même chose, pas la même nuance ou alors, on a une perspective toute à fait différente et c’est une autre réalisation, un autre niveau de compréhension et d’intrégration.

Hier, elle nous a notamment parlé de l’effort juste. Elle nous a donné son propre exemple pour l’illustrer. Lily a été gravement malade dans sa jeunesse et selon les mèdecins, aurait dû être paralysée. Elle a alors décidé de faire du yoga et lorsqu’elle ne pouvait pas aller plus loin dans une posture parce que la douleur l’en empêchait et que son corps était bloqué, son professeur de yoga à ce moment-là lui disait de ne pas aller plus loin, de rester là, de respirer dans cet espace, et que la respiration l’amènerait plus loin.

Dans un des groupes de discussion dont je fais partie (Self-discovery Montreal), nous avons parlé de notre zone de confort; quand la quitter, comment savoir jusqu’où aller etc… J’ai trouvé que l’exemple de Lily était une illustration parfaite. Faire l’effort juste pour sortir de sa zone de confort sans aller trop loin. Respirer lorsqu’on est dans cet espace où le début de la douleur ou l’inconfort nous dérange mais est tolérable quand même. Ça nous permet d’apprivoiser en quelque sorte cette version de nous hors de notre zone de confort et de nous rendre compte qu’en respirant, on réalise que le chemin va plus loin, notre route n’est pas finie, elle était peut-être juste dans le brouillard.

Dans le cas de Lily, sans yoga et cet effort juste qui l’a inspirée (littéralement) à sortir de sa zone de confort, elle aurait fini dans une chaise roulante dans l’année qui suivait.

Lily est devenue prof de yoga, a son propre centre (www.centre-viniyoga-lily-champagne.com) et forme des professeurs à son tour depuis des années. L’effort juste a changé sa vie et elle change, à son tour, la vie de bien d’autres personnes.

Val.

Se familiariser avec la joie

file0001373490682Nous vous demandons de faire confiance au bien-être. Il y a de la magie dans l’optimisme. Il n’y a rien dans le pessimisme. Il y a frémissement et réussite dans l’espérance ou l’anticipation positive. Il n’y a rien dans le pessimisme ou la mémorisation de ce qui n’est pas voulu. Ce que vous voulez faire est de redéfinir votre relation avec la Source. Nous ne vous demandons pas de regarder quelque chose de noir et de dire que c’est blanc. Nous ne vous demandons pas de voir quelque chose qui n’est pas comme vous le voulez et de faire semblant que ça l’est. Ce que nous vous demandons, c’est de vous entraîner à déplacer votre regard. Exercez-vous à changer votre perspective. Parlez à des gens différents, visitez de nouveaux endroits. Exercez-vous à passer à travers les données et à en retirer celles qui font que vous vous sentez comme vous voulez vous sentir et à les utiliser de sorte qu’elles vous amènent à retrouver une sensation qui vous est familière. En fait, nous voulons que vous soyez à l’aise dans votre joie, chez vous dans l’anticipation positive, dans la certitude que tout est pour le mieux parce que cet univers fera tout ce qui est en son pouvoir pour vous le prouver quand vous aurez trouvé cet endroit et qu’il vous sera familier.

Traduction/interprétation de la citation du jour d’Abraham Hicks. 6 novembre 2011

Un grand maître – Vivre comme l’eau

L’eau nous apprend beaucoup. Elle nous montre comment évoluer dans le monde avec grâce, facilité, détermination et humilité.

Le périple de l’eau alors qu’elle circule sur terre peut être le reflet de notre propre cheminement tout au long de notre vie. L’eau commence son voyage alors qu’elle tombe du ciel ou est le résultat d’une fonte de glace et descend une montagne en ruisseau. De la même façon, nous venons au monde et commençons notre vie sur terre. Telle une rivière qui coule entre des berges, nous naissons avec certaines caractéristiques qui définissent notre identité. Nous naissons à une heure et un endroit précis, dans une famille spécifique et avons des dons et des défis. A l’intérieur de ces paramètres, nous avançons dans la vie, rencontrant plusieurs tournants et obstacles sur le chemin tout comme la rivière.

 

L’eau est un grand maître qui nous montre comment évoluer dans le monde avec grâce, facilité, détermination et humilité. Lorsqu’une rivière se change en cascade ou chute, elle devient plus forte et continue d’avancer. Lorsque nous rencontrons nos propres cascades, il se peut que la chute soit difficile mais nous finissons toujours par avancer. L’eau peut nous inspirer à ne pas nous durcir ou nous contracter sous l’emprise de la peur ou à ne pas nous accrocher désespérément à quoi que ce soit de familier. L’eau est courageuse et ne perd pas son temps à s’accrocher au passé. Elle coule vers l’avant sans jamais regarder derrière. Et s’il y a un trou à remplir, l’eau n’a pas peur du noir; elle remplit l’espace avec courage et humilité. Au lieu de fuir, nous pouvons faire face aux moments plus sombres de notre vie de la même façon.

 

La rivière finit par se déverser dans une mer. L’eau n’hésite pas à se joindre à quelque chose de plus grand et n’a pas peur de perdre le contrôle ou son identité. Elle tombe allègrement dans l’immensité en contribuant de son énergie et en fusionnant sans résister. Chaque fois que nous évoluons au-delà de nos egos individuels pour faire partie de quelque chose de plus grand, la rivière est un bon exemple à suivre.

L’invitation

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L’INVITATION

Ça ne m’intéresse pas ce que tu fais pour gagner ta vie.

Je veux savoir ce que tu meurs d’envie de faire et si tu as le courage de réaliser ces désirs qui te sont chers.

Ça ne m’intéresse pas de savoir ton âge.

Je veux savoir si tu es prêt à avoir l’air ridicule par amour, pour tes rêves, pour l’aventure d’être en vie.

Ça ne m’intéresse pas quelles planètes s’accordent avec ta lune.

Je veux savoir si tu as touché le coeur de la tristesse, si tu t’es ouvert à cause des trahisons de la vie ou si tu t’es ratatiné et fermé par peur de plus de souffrance.

Je veux savoir si tu peux t’asseoir avec la douleur, la mienne ou la tienne, sans bouger pour essayer soit  de la cacher,de l’atténuer ou de l’arranger.

Je veux savoir si tu peux être avec la joie: la mienne ou la tienne, si tu peux danser de façon déchaînée et laisser l’extase te remplir du bout des doigts aux bouts des orteils sans nous avertir d’être prudents, d’être réalistes ou de nous rappeler les limites d’être humain.

Ça ne m’intéresse pas de savoir que l’histoire que tu me racontes est véridique.

Je veux savoir si tu es prêt à décevoir quelqu’un d’autre pour être fidèle à toi-même, si tu peux endurer les accusations de trahison et pourtant ne pas trahir ton coeur.

Je veux savoir si tu peux être fidèle et par conséquent fiable.

Je veux savoir si tu peux voir la beauté même quand ça n’est pas joli tous les jours.

Je veux savoir si tu peux supporter l’échec, le tien ou le mien et quand même te tenir debout au bord du lac en hurlant à la lune argentée: OUI!

Ça ne m’intéresse pas de savoir où tu habites ou combien d’argent tu as.

Je veux savoir si tu peux te lever après une nuit de douleur et de désespoir, abattu, meurtri jusqu’aux os et pourtant faire ce qui doit être fait pour les enfants.

Ça ne m’intéresse pas qui tu es et qu’est-ce qui t’amènes.

Je veux savoir si tu te tiendras au milieu du feu avec moi sans reculer.

Ça ne m’intéresse pas où tu as étudié et avec qui.

Je veux savoir qu’est-ce qui t’a soutenu de l’intérieur quand tout le reste s’évanouissait.

Je veux savoir si tu peux être seul avec toi-même et si tu aimes vraiment ta propre compagnie dans les moments vides.

 

Oriah Mountain Dreamer, « Indian Elder »,mai 94

 

 

Donner le ton à l’émotion

Entendu à « Healing with the Masters », mai 2011.

Entrevue avec Michael Beckwith

Il mentionne un exercice pour « répondre » au découragement ou à la frustration:

Les étapes:

  • Nommer ce qu’on veut (abondance, plus de paix, conjoint/e, etc….)

 

  • Trouver une personne que l’on connaît qui a ce que l’on veut

 

  • Reconnaître que cette personne est un miroir de nous, donc ce qu’elle a, si nous sommes capables de le reconnaître, c’est qu’en nous, nous l’avons aussi dans une certaine mesure

 

  • Se rappeler un moment où on a vraiment célébré quelque chose et se connecter à ce sentiment de profonde joie, de fête, de victoire, d’accomplissement, d’envol

 

  • Célébrer la personne qui a ce que l’on veut, vraiment se réjouir de cette situation

 

On vient ainsi de changer notre vibration et si on voulait travailler avec des affirmations pour se programmer à déjà vivre la réalité que l’on désire, on y croirait encore plus parce que le vécu est là. Imaginé ou non, le corps ne fait pas la différence. Et plus nous vivons ces moments, plus nous manifestons la réalité désirée.

Pardon radical

La méthode dont l’auteur est Colin C. Tipping appelée « Radical Pardon» est décrite avec précision dans le livre du même titre.

Le pardon traditionnel est fondé sur la nécessité simultanée de pardon et de condamnation.

Le pardon radical offre une perspective très différente sur la façon de pardonner. En pardonnant radicalement, on se débarrasse de la nécessité d’être une victime.

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Dégager de l’espace pour le miracle
Fiche de travail pour un pardon radical

(vous trouverez une version pdf à : http://www.radicalforgiveness.com/pdf/MiraclesWSFrench.pdf )

Date :

Fiche no. :…………

Nom de la personne à laquelle vous en voulez : ………………

RACONTER L’HISTOIRE

1. Description de la situation qui pose ou a posé problème.

(racontez l’histoire de votre propre point de vue de victime)

2a. Face à X : je suis fâché/e contre toi parce que :  »

2b A cause de ce que tu as fait, je ressens (identifiez vos réelles émotions) »

RESSENTIR LES EMOTIONS

(pour 3, 4 et 5, choisissez: oui, ouvert, sceptique, ou non)

3. Je reconnais et accepte avec amour mes émotions, je ne les juge plus.

4. Mes émotions m’appartiennent. Personne n’a le pouvoir de me faire ressentir quelque chose.
Mes émotions sont le reflet de la manière dont je perçois la situation.

5. Même si j’ignore comment et pourquoi, je comprends maintenant que mon âme a permis cette situation pour que je puisse apprendre et grandir.

6. Je remarque certains indices concernant ma vie, par exemple des schémas qui se répètent ou autres qui me démontrent que j’ai eu de nombreuses occasions d’apprendre par le passé, mais ne les ai pas perçues à l’époque. Par exemple (recherchez les schémas, les synchronicités et les bizarreries qui démontrent que le point 5 se vérifie).

PERCEVOIR L’HISTOIRE AUTREMENT

(pour 7. choisissez: oui, ouvert, sceptique, ou non)

7. Je suis disposé à accepter que ma mission ou mon « contrat d’âme » incluait de telles expériences – quelle qu’en soit la raison.

8. Mon sentiment d’inconfort a été le signal montrant que je privais d’amour à la fois moi-même et X en le/la jugeant, en ayant des attentes, en voulant que X change et en le/la trouvant bien imparfait/e (faites la liste des jugements, des attentes et des comportements qui indique que vous vouliez que X change).

(pour 9, 10, 11, 12, 13. 14, 15 choisissez: oui, ouvert, sceptique, ou non)

9. Je réalise maintenant que je ne suis fâché/e ou attristé/e que lorsque quelqu’un fait résonner en moi les parties de moi-même dont je me suis séparé/e, que j’ai reniées, réprimées et que je projette sur autrui.

10. X…………………reflète ce que j’ai besoin d’accepter et d’aimer en moi-même.

11. X…………………reflète une mauvaise perception de ce que je suis. En lui pardonnant, je me guéris et recrée ma réalité.

12. Je réalise maintenant que rien de ce qu’a fait X ou toute autre personne n’est juste ou faux. Je renonce à porter un jugement.

13. J’abandonne le besoin d’accuser l’autre et d’avoir raison et je SUIS DISPOSÉ/E à percevoir la perfection de chaque situation telle qu’elle se présente.

14. Même si j’ignore quoi, pourquoi ou comment, je réalise que toi et moi avons tous deux reçu exactement ce que nous avons inconsciemment choisi et que nous faisions une « danse de guérison » l’un avec l’autre et l’un pour l’autre.

15. Je te bénis, toi X……………………..pour le rôle que tu joues dans ma guérison et je me rends honneur du fait d’être disposé/e à jouer un rôle dans ta guérison.

16. Je libère mon être conscient de tout sentiment de (voir point 2b) :

(pour 17 choisissez: oui, ouvert, sceptique, ou non)

17. J’apprécie le fait que tu sois disposé/e à être le miroir de mes perceptions erronées et je te bénis de me donner l’occasion de mettre en pratique le pardon radical et la totale acceptation de ce que je suis.

RECADRER L’HISTOIRE

18. Je réalise maintenant que ce que je vivais (mon histoire de victime) est le reflet précis de ma perception limitée (la perception du monde des humains) de la situation. Je comprends que je peux maintenant changer cette réalité simplement en étant disposé/e à voir la perfection de cette situation. Par exemple (essayez de formuler le pardon radical ; ce peut être simplement en exprimant une généralité qui indique que vous savez que tout est parfait, ou en exprimant (vous ne pourrez pas forcément le faire) quelque chose de particulier à votre situation, pour autant que vous perceviez que c’est un cadeau).

19. Je me pardonne totalement, à moi………………………………….et je m’accepte en tant qu’être généreux et créatif. Je lâche tout besoin de m’accrocher à des émotions et à des idées de manque ou de limitation reliées au passé.
Je retire mon énergie du passé et fait tomber toutes les barrières contre l’amour et l’abondance que je sais que j’ai en ce moment. Je crée ma vie et j’aile pouvoir d’être à nouveau moi-même, de m’aimer inconditionnellement et de me soutenir tel/le que je suis, un être magnifique et capable de grandes choses.

20. Je m’abandonne à la puissance du pouvoir supérieure que j’appelle…………………………..et j’ai la certitude confiante que cette situation continuera à se développer à la perfection et en accord avec les lois spirituelles. Je reconnais mon unicité et me sens totalement reconnecté/e avec ma source. Je suis rétabli/e dans ma véritable nature, qui est AMOUR.

Maintenant je restaure l’amour envers X. Je ferme les yeux pour sentir l’AMOUR qui coule dans ma vie ; je ressens et j’exprime la joie qui l’accompagne.

21. Note à X………………………….. Ayant achevé cette démarche, moi,……………………………… te pardonne totalement car je réalise maintenant que tu n’as rien fait de mal et que tout est d’ordre spirituel. Je t’accepte et t’aime inconditionnellement tel que tu es (cela n’implique pas d’approuver son attitude ou de ne pas poser de limite).

22. Note à moi-même :
Je reconnais que je suis un être spirituel en train de vivre une expérience humaine. Je m’aime et me soutiens dans tous les aspects de mon humanité.

Adaptation de l’anglais tirée de l’ouvrage « Radical Forgiveness » de Colin Tipping, par Sonia Martin c/o Scriptis, Yvonand, Suisse.

L’ennemi proche

knife-204945_1280C’est un concept psychologique. Deux émotions qui ont l’air similaires mais qui sont en fait des opposés. L’un se fait passer pour l’autre, on le confond avec l’autre mais l’un est sain et l’autre est malsain, tordu même.

Il y a trois paires:

  • l’attachement et l’amour
  • la pitié et la compassion
  • l’indifférence et la sérénité.

La pitié et la compassion sont les plus faciles à comprendre.

Quand on dit compassion, on parle d’avoir de l’empathie. Vous voyez l’autre personne comme votre égal. Pas avec la pitié. Si vous prenez quelqu’un en pitié, vous vous sentez supérieur. La pitié ressemble à la compassion, agit comme la compassion mais est en fait totalement l’opposé de la compassion. La pitié détruit, et repousse l’émotion plus noble parce que nous voulons croire que nous ressentons l’une mais ressentons véritablement l’autre.

L’amour et l’attachement

Les mères et les enfants sont des exemples classiques. Pour certaines mères, leur rôle est de préparer leurs enfants à vivre dans ce grand monde, à être indépendants, à se marier et à avoir des enfants à leur tour. De vivre ce qu’ils choisissent de vivre et de faire ce qui les rend heureux. C’est l’amour. D’autres s’accrochent à leurs enfants, déménagent dans la même ville, le même quartier. Elles vivent à travers leurs enfants, les manipulent, utilisent la culpabilité, les handicappent en fait en ne leur apprenant pas à être indépendants. Mais ça n’est pas juste dans le cas des mère et des enfants, le concept s’applique à des amitiés, des mariages, toute relation proche. L’amour veut ce qu’il y a de mieux pour l’autre. L’attachement prend des otages.

La sérénité et l’indifférence

C’est la pire des paires, la plus « corrosive ». La sérénité est équilibre. Lorsque quelque chose nous dépasse totalement dans notre vie et que nous nous sentons submergés, nous le ressentons profondément mais nous avons aussi la capacité de surmonter cette expérience. Vous l’avez déjà vu. Des gens qui arrivent à surmonter la perte d’un enfant ou d’un conjoint.  Des deuils incroyables et des tristesses intenses. Mais au plus profond d’eux-mêmes, ces gens trouvent une force intérieure. C’est ce qu’on appelle la sérénité. Cette capacité d’accepter les choses et d’aller de l’avant.

Maintenant, pensez à ces gens-là et aux caractéristiques extérieures qui se manifestent dans de telles situations. Leur calme face à la tragédie, et certains sont vraiment courageux. Mais certains sont psychotiques, ils ne ressentent pas de souffrance. Ils ne se soucient pas des autres. Ils ne ressentent pas les choses comme la plupart d’entre nous. Ils sont comme l’homme invisible, enveloppé dans les « chaînes » de l’humanité mais sous la surface, c’est le vide.

Il est difficile de faire la différence entre l’un et l’autre. Les gens sereins ont un courage incroyable. Ils absorbent la souffrance, la ressentent pleinement et ensuite lâchent prise. Ils ressemblent exactement à ceux qui s’en foutent totalement, ceux qui sont indifférents. Calmes, maîtres d’eux-mêmes. On admire ça. Mais qui fait preuve de courage et qui fait preuve d’indifférence?

Traduction/Interprétation d’extraits de « The Cruellest Month » de Louise Penny (roman policier).

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